Être femme

Être femme est une grande question. « On ne nait pas femme, on le devient« , une phrase de Simone de Beauvoir qui donne une piste et résonne très fortement en ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Ce n’est pas la première fois que j’aborde le sujet du féminin ou du 8 mars sur le blog…Et cette date m’inspire toujours un peu plus de réflexions. Pour retrouver mes précédents articles ayant attrait à ce sujet: rendez-vous ici, .

Être femme et le 8 mars

Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Une journée dans le monde où nous mettons l’accent sur le travail, que dis-je!, le combat pour que les inégalités par rapport aux hommes soient dénoncées, réduites, abolies, etc.

Naître femme est parfois perçu comme « une malédiction », une « condamnation ». En fonction de son sexe, nous ne sommes pas confrontées aux mêmes événements de vie. Les femmes subissent encore beaucoup trop d’inégalités, d’injustices, de maltraitances, de violences, etc. Mariages forcés, inégalités face à l’éducation, au milieu professionnel, harcèlement moral et sexuel, agressions en tout genre, inégalités salariales, discriminations, bref…la liste est longue, bien trop longue.

Donc oui, le 8 mars, c’est tous les jours pour une femme. Bien sûr, certains milieux sont « plus » favorisés et nous ne sommes pas confrontées aux mêmes vécus. Néanmoins, une véritable toile doit se tisser tout autour du monde afin d’avancer vers un seul et même but: l’égalité et le respect.

Lorsque nous entendons parler d’égalité, il y a, me semble-t-il parfois, une confusion entre égalité et le « être comme », « le même ». Egalité signifie « de même quantité, dimension, nature, qualité ou valeur ». Cela signifie que nous reconnaissons la similarité des deux entités. Cependant, femmes et hommes demeureront différents.
Femmes, nous ne serons jamais comme les hommes et inversement. Pour moi, l’égalité entre femmes et hommes doit évoluer dans ce qui résonne comme juste entre de droits fondamentaux et l’humanité de chacun.
Nous pouvons être différents et égaux. C’est là où nait la subjectivité et l’altéritétoute cette richesse que tout un chacun peut offrir au monde.

Et peut être même que les droits des femmes et des hommes peuvent être différents car nous le sommes mais nous pouvons penser en terme d’égalité et de justesse pour chacun des deux sexes.

Reconnaître l’altérité dans l’égalité, voilà une belle piste de réflexion.

Être femme: comment faire?

Qu’est-ce que cela signifie d’être femme? C’est une très grande question qui anime nos cœurs, nos âmes et nos générations. Je ne crois pas que nous puissions trouver une réponse satisfaisante et universelle. Cependant, j’aime ouvrir mes pensées.

J’ai envie de partager ma réflexion entre l’être femme intérieur et l’être femme extérieur.

L’être femme extérieur

Les sociétés, les cultures, etc. donnent une image extérieure de ce qu’est une femme: qualités physiques, vestimentaires, attitudes, manières, etc. En fonction de notre subjectivité à chacune, nos réponses vont différer et nous n’allons pas utiliser les mêmes codes pour « être femme ». Tout comme un homme pourrait utiliser ces codes extérieurs, parfois à outrance comme nous pouvons le voir dans la culture queer, et tout ce qui touche à la création d’alter égo.

Je pense que la manière d’être femme extérieurement diffère également en fonction de comment notre être femme intérieur s’incarne.

L’être femme intérieur

C’est là le grand enjeu…Comment être femme dans son cœur, âme, corps, bref comment l’incarner? Cette question m’anime depuis longtemps et ce d’autant plus dans mon métier de psychologue où je travaille essentiellement avec des femmes.

Lorsque nous naissons avec notre genre féminin, nous arrivons avec un bagage. Nous portons toutes une valise transgénérationnelle remplie de ce que nos mères, grand-mères, et toutes les générations de femmes de notre lignée ont vécu, connu et comment elles ont habité ce monde en tant que femme. Ce que je constate, c’est que de plus en plus de femmes s’intéressent à cette question, des articles, livres, podcasts, ateliers, retraites, etc. voeitn le jour et nourrissent ce désir de se reconnecter à son être, son essentiel. Ne plus répondre à une commande de ce que c’est que d’être femme mais « simplement » d’être la femme qui nous fait vibrer en notre sein. J’aborderai cette question dans un autre article que je suis en train de nourrir.

Je partageais sur instagram ce post [Sauvage] où j’écrivais « Apprendre à se dé-conditionner pour se reconnecter à ses origines, racines, cycles, liens invisibles et la nature. Renouer avec son soi sauvage permet d’habiter avec plus de conscience et de vérité son corp, de prendre sa place et d’oser avec liberté et créativité. le travail sur le féminin me parle beaucoup et la photographie en générale et la lingerie – plus récemment, m’ont permis d’appréhender une source intérieure dont j’ignorais la force. »

Alors, oui, à cette occasion du 8 mars, je partage à nouveau quelques clichés en lingerie. Ils sont dans une ambiance différente aux autres que j’ai déjà publié. Moins lisses, pris hier soir après une journée de travail, la fatigue prégnante et finalement, dans un moment « naturel » et authentique – bien que les autres le sont aussi mais leur but est différent. Pour moi, partager ces photos, c’est proposer un miroir aux femmes, un miroir sur lequel se projeter et/ou s’identifier. Montrer une sorte de vérité sur le corps de la femme qui est parfait dans ses imperfections. Être femme pour moi, c’est d’être présente dans mon corps, de l’habiter pleinement et de le dévoiler comme je l’entends. C’est là où se dévoile la beauté de l’être, sans standard ou carcan.

D’ailleurs, si vous n’avez pas suivi l’histoire de censure de Julie Falmingo sur Instagram, je vous invite à aller lire mon post ici dans lequel j’ose aller encore plus loin dans le partage d’une intimité physique. Alors, pourquoi se mettre en avant comme cela? Engager son corps dans le débat? Je crois bien que c’est parce que j’ai un côté rebelle et combative mais surtout parce que, dans l’être femme, nous ne pouvons s’échapper de la question du corps.

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